Stephen Capper

Stephen est né dans une clinique de York de deux parents moldus. Il a très peu de souvenirs de son enfance et la seule trace de ses vrais parents est une photo qu'il garde dans son tiroir chez lui et qu'il regarde peu souvent. Il ignore qui ils étaient, il sait juste qu'ils sont morts quand il était enfant même s'il ignore la raison. L'orphelinat dans lequel il a atterrit ne s'est jamais renseignée sur le sujet. Il y a toujours vécut d'où que remonte ses souvenirs. Il a vécu dans plusieurs familles d'accueil quand il était enfant mais après 7-8 ans, il faisait des choses bizarres qui leur ont fait peur. Mais avant, ses changements de famille étaient rares, principalement dû à des problèmes d'argent ou, parfois, des déménagements. L'orphelinat n'était pas horrible, ça a toujours été chez lui même si ce n'était très confortable de n'avoir aucune vie privée. Il y avait des enfants gentils, d'autres moins et il s'est lié avec plusieurs d'entre eux comme Martin Clausger ou Eve Macson qu'il a revu définitivement quand il est revenu à l'orphelinat. Stephen n'a jamais été le plus sage des enfants, mais loin d'être méchant. Quelque peu turbulent, il n'était pas du genre à tenir en place, et répondait facilement aux provocations. A l'école, il avait du mal à tenir en place et il était un élève peu attentif même s'il savait travailler correctement. Il fut attiré assez tôt par la mécanique et il était clair qu'il deviendrait mécanicien une fois adulte. C'était ainsi que ça aurait du se passer.

Mais il y eu cet homme. Un homme venant de Poudlard. Au début, Stephen ne comprit pas vraiment. Il était sorcier. Le jeune garçon avait du mal à réaliser même si ça expliquait son lit fait tout seul ou le fait qu'il ait été capable de sauter du troisième étage entre les rambardes des escaliers sans se faire le moindre mal. La lettre de Poudlard semblait réelle, elle aussi. Mais ce départ voulait également dire qu'il quitterait l'orphelinat et Stephen n'était pas certain que ça le réjouisse car ça voulait dire quitter Matt, Bill, Steven, Amber, Collin, Dean, Neil, Mary, David, et beaucoup d'autres... Et comment leur expliquer son absence s'il ne pouvait pas leur parler de la magie? Cependant, la découverte du Chemin de Traverse avec Mr. Pilray, un sorcier envoyé par le ministère, tue toutes ses inquiétudes. Stephen fut tout de suite attiré par la boutique de balais, mais, de manière générale, tout le fascinait. Il y avait tant de livres sur la magie! C'était dingue! Mr. Pilray dû le retenir de ne pas acheter de nombreux ouvrages. En revanche, certains ingrédients de potions le faisait grimacer de dégoût. L'achat de sa baguette magique fut ce qu'il préféra, malgré la bizarrerie de Mr. Ollivander. Ce monde semblait avoir une logique qui lui échappait et il avait vraiment hâte d'en savoir plus. Il dû batailler contre la curiosité de ces camarades, particulièrement Eve et Tyler qui étaient réellement curieux de ce qu'il avait ramené et où il allait. L'histoire officielle, c'était qu'il allait étudier dans une école privée très importante qui l'obligeait à vivre loin de l'orphelinat 10 mois sur 12 mais ses deux amis n'y croyaient pas.

Son arrivée à Poudlard fut pour lui une véritable révélation. Le train, la barque, le château, tout ça... C'était simplement trop. Il n'avait eu aucun mal de passer à travers les voies 9 et 10 car Mr. Pilray le lui avait expliqué. Dans le train, il avait discuté avec deux jeunes filles qui lui avaient semblé sympathiques mais qui s'étaient ébahis d'une manière un peu vexante de son ignorance du monde de la magie. Il s'était retrouvé avec elles et un autre garçon du nom de Lucas Capper dans la barque. Stephen et Lucas sympathisèrent avant d'entrer dans la grande salle et même s'ils furent envoyés dans deux maisons différentes, cela ne brisa pas leur amitié. Une sorte de rivalité amicale naquis entre eux. Les meilleurs amis du monde, se défendant quand il le fallait, il adorait se battre en duels avec leurs camarades, surtout Stephen qui donnait du spectacle bien plus qu'il ne l'aurait voulu ce qui lui attira souvent des ennuis. Cependant, il se révéla également être un élève attentif et ayant soif d'apprendre. Il était vrai que ce monde étranger attisait sa curiosité et Lucas ne comprenait pas son habitude de passer plusieurs heures par semaines à la bibliothèque. Les cours de vol l'attirèrent presque tout de suite et il était clair qu'il faisait partit des meilleurs élèves de sa classe en la matière.

Lors de la deuxième année, Stephen ralentit le nombre de duels qui lui attirait trop d'ennuis à la grande déception de Lucas qui trouvait en son ami un talent de duelliste formidable et il était vrai que tout deux aimaient se mesurer à plus fort qu'eux dans les cachots où peu de monde venait.

*Flash back*
-Expelliarmus!
-Vas-y Steph, démonte-le!"
Stephen bloqua l'attaque du poufsouffle de justesse. Les paris s'effectuaient autour d'eux, dans le cercle qui les entourait mais le jeune homme se concentrait sur le duel présent. Les duels n'étaient autorisés que des premières années aux troisièmes années pour avoir un large panel de joueur de la baguette sans pour autant que le niveau entre les élèves soient absidale. C'était une exigence de Stephen alors que Lucas, lui, se moquait bien du gars en face du moment qu'il y avait un spectacle. Son adversaire d'aujourd'hui n'était qu'un première année qu'il aurait tôt fait, selon son meilleur ami, de battre. Pourtant, il était plus doué que la plupart de ses camarades et lui donnait un peu de fils à retordre. Des étincelles rouges jaillirent de sa baguette et frôla le premier année qui ré-attaqua. Stephen fit pareil après avoir éviter le rictusempra du blaireau.
"Oh! Stephen! T'attends quoi?!"
La rumeur des "Oh!" et des "Ah" du public rythmait le duel des deux élèves. Mais bientôt Stephen reprit le dessus. Le jeune homme n'aimait pas l'échec et se faire battre n'était pas envisageable, contre lui ou qui que ce soit. Pouvait-on réellement le lui en blâmer de vouloir gagner? Stephen réussit à faire tomber son adversaire, littéralement parlant, par un maléfice du croche-pied sous la rumeur enflée de leurs camarades. Il sentit la main de Lucas sur son poignet pour lever son bras. Avec un grand sourire, fier de lui, le jeune élève salua ses admirateurs.
"Ste-phen! Ste-phen! Ste-phen!"
Les deux amis se prirent dans les bras, heureux de cette victoire avant que Stephen se dirige vers le jeune Poufsouffle pour lui serrer la main.
"Bravo, c'était un beau duel!
-Ouais, merci..."
Un peu amer son adversaire? Un chouia oui... Stephen se détourna de lui, passant à autre chose, pour rejoindre Lucas mais il resta cloué sur place en voyant qui était derrière le petit cercle d'élèves.
"Et bien... Je crois qu'il y aurait de nombreuses heures de colles pour les semaines à venir jeunes gens... Dywin, inutile d'essayer de vous faufiler ailleurs, je vous vois. Je retire dix points à vous deux, Rotdwod et Versmen. Vous recevrez tous un courrier d'ici peu avec le lieu et l'heure de votre retenue. A présent, filez d'ici! Et que je vous y reprenne plus!"
Le professeur McGonagall avait toujours été intraitable et ça ne changeait pas aujourd'hui. Bien que voulant protester contre l'enlèvement des points, notre jeune métisse ne dit rien. Il avait l'habitude. Alors que la vingtaine d'élèves se dispersaient, McGonagall retint les deux jeunes amis.
"Ce n'est pas la première fois que je vous surprends tous les deux dans ce genre de manigances. Par conséquent, attendez-vous à une convocation de vos directeurs de maison prochainement..."
Stephen ouvrit la bouche... et la referma sous le regard sévère de la directrice adjointe. Baissant la tête, frustré, il suivit Lucas hors des cachots, ruminant l'injustice de cette punition. Ils faisaient rien de mal! D'accord, les duels étaient interdits à Poudlard, mais en dehors de ça, était-ce vraiment si grave?
*Terminé*

Malgré ces ennuis avec les professeurs, il se révèle être un élève passionné et travailleur et n'a aucun mal pour réussir ses examens de fin d'année. Cet été-là, il apprit un truc extraordinaire : Stephen Rotdwod devenait Stephen Capper. Il aurait été difficile de savoir de qui entre Lucas et Stephen étaient le plus heureux. Il noua rapidement des liens avec son père adoptif qui gardait un pied dans le monde des moldus avec sa manie de garder une télévision où il recevait la chaine cinématographique. En troisième année, il choisit d'étudier la divination et l'étude des soins aux créatures magiques ainsi que l'étude des moldus grâce à l'appui de son professeur de maison. Bien que son emploi du temps fut alors très chargé, Stephen tint bon. Contrairement à certains élèves, il appréciait la divination malgré le peu de dons qu'il manifestait dans cette matière. Cette année de travail l'assagit et, au grand déplaisir de Lucas, il s'éloigna des duels de manière définitive. Les deux amis se disputaient régulièrement sur le sujet quand il ne s'ajoutait pas la jalousie de Lucas quant aux lettres qu'il recevaient de leurs parents. Bien qu'il réussit ses examens de fin d'années avec brio, non sans récolter quelques heures de colles dû à des problèmes de comportement hors des cours, Stephen hésita longuement à abandonner une matière, il aurait aimer faire partit de l'équipe de quidditch. Mais après avoir eu l'assurance que l'utilisation du retourneur de temps pouvait également s'appliquer sur les entrainements, il garda ses options.

Sa quatrième année signa le divorce entre Lucas et Stephen après une dispute concernant une jeune serdaigle que son ami aurait draguer sans pour autant l'aimer. Stephen entrait dans l'adolescence et ne se laissait pas faire. Aussi, quand il appris que Hygger, un de ses amis, avait fait la même chose avec sa petite soeur, il n'hésita pas à le frapper. Si on ne les avait pas séparer, le jeune homme l'aurait surement réduit en charpie. Il entra dans l'équipe de quidditch en temps que batteur en même tant que Lucas qui supportait de moins en moins que Stephen le surpasse. Après tout, c'était lui le sorcier, et il était difficilement supportable que son ami à qui il avait tout appris le bafoue de cette manière. Stephen se fit ses propres amis, s'éloignant du cercle de ceux de Lucas qui le soutenait.

*Flash back*
"Mariane?"
La jeune fille leva les yeux vers le 4ème année qui venait vers elle. Il avait vu la jeune Serdaigle assassinée son ex des yeux avant de quitter la Grande Salle et l'avait suivit dans le parc. Elle semblait encore énervé mais Stephen alla quand même s'assoir près d'elle.
"J'avais raison, hein?
-Ouais..."
Cela faisait plusieurs semaines que Stephen avait à l’œil le gryffondor. Les regards qu'il échangeait avec ses amis lui avait la puce à l'oreille avant de découvrir que sortir avec Marianne n'avait été que le fruit d'un pari en réalité. Elle l'avait planté sur place quand il avait été lui dire, refusant de penser qu'il avait peut-être raison. Mais il savait que ça remontrait à un moment donné dans la tête de la jeune fille et il semblait que c'était le cas.
"Désolé pour toi, c'était pas cool.
-C'est pas grave, je vais m'en remettre, j'imagine.
-Ouais..."
La jeune fille prit un caillou dans les graviers qu'elle lança loin dans l'herbe avant de se laisser tomber sur le dos. Stephen se posa sur le côté, sa main tenant sa tête, regardant Marianne d'un air pensif.
"Tu comptes faire quoi à présent pour te venger?
-Leur piquer le fric qu'ils ont parier."
Stephen sourit légèrement :
"Il te revient de droit, en effet. Ils ont jamais parier que tu découvrirais leur magouille."
Marianne fit un faible sourire mais il était clair qu'elle n'avait pas la tête à rire.
"Tu veux que je te files un coup de main?
-Non, ça ira, je veux me débrouiller seule.
-Tu devrais pas, dit-il en adoptant la même position qu'elle, les yeux vers le ciel bleu, les jambes croisés, les mains sous la tête.
-Et pourquoi ça?
-Parce que c'est exactement ce à quoi il s'attend. Tu as beau n'avoir connu qu'un visage de lui, lui te connait et il sait que tu vas vouloir te venger seule. A plusieurs, tu le prendrais par surprise."
Stephen sentit le regard qu'il devinait surpris de Marianne sur lui. Beaucoup d'élèves pensaient que son habitude de rentrer dans le lard des gens le poussait à conseiller sa méthode mais c'était faux. Il savait, justement, combien c'était difficile de prendre du recul sur les choses et il était là, un peu, pour le leur montrer.
"C'est pas idiot. Je vais y réfléchir."
Stephen re-bascula sur le côté, regardant Marianne avec un sourire :
"Après, si tu veux vraiment le surprendre, ne te venge pas. Passe à autre chose. Ce type te valait pas, t'en a la preuve. En passant à autre chose, on lui accordant aucune importance, tu lui rend la monnaie de sa pièce."
La jeune Serdaigle se mit à rire :
"Excellent conseil, monsieur le sage, mais c'est même pas la peine d'y penser. Il va payer son geste, dans tous les sens du terme."
Stephen sourit :
"Ça te dirait qu'on aille travailler à la bibliothèque tous les deux, ce soir? Ça te changera les idées."
Marianne leva un sourcil suspicieux et resta silencieuse quelques secondes avant de poser la question à laquelle Stephen s'attendait :
"Dis... Tu serais pas en train de me draguer, là?"
Stephen leva sa main gauche en signe d'innocence et répondit, plus sérieusement :
"Je te jure que non. C'est réellement pour te changer les idées. Le travail, ça permet d'évacuer tous les autres types de pensées."
Et puis, c'était un peu sa faute si elle se retrouvait dans ce genre de situation. ca aurait été mal venu de sa part de la laisser tomber comme ça. Marianne parut pensive un moment et haussa les épaules :
"Dommage, tu aurais pu me plaire. C'est okay pour ce soir!"
Stephen ne releva pas la phrase de Marianne. Plaire à quelqu'un ce n'était pas la même chose que de l'aimer. Et comme beaucoup d'autres, Marianne ne faisait pas la différence. Il ne lui en voulait pas cela dit, ça le faisait même sourire. Il trouvait ça amusant.
"Alors, maintenant, tu joues les chevaliers servants? Lucas te prenait tant de temps que ça que tu n'as plus rien d'autres à faire?"
Le sourire de Stephen s'évanouit pour un air mélancolique, pensif, un peu dur, alors qu'il se laissa tomber sur le dos.
"On peut dire ça comme ça."
*Terminé*


Bien sûr, il déplorait cette situation avec Lucas mais il ne comptait pas faire demi-tour car il était sûr de lui, sûr d'avoir raison. Il était passé le temps où Lucas le chaperonnait presque, il ne comptait pas devenir une pâle copie de son frère sous prétexte qu'il avait une famille grâce à lui. D'ailleurs, jamais ses parents n'ont voulu le lâcher parce que lui et Lucas ne s'entendaient plus. Son année de BUSE ne le stresse pas plus que Lucas même si c'est pour des raisons différentes : Lucas ne s'en soucie pas et Stephen est confiant en ses capacités. Il n'a pas encore d'idée précise de ce qu'il veut faire à l'avenir mais il y a des chances qu'il ne s'engage pas dans un métier où il resterait derrière un bureau à faire de la paperasse.