Tanyâ Dâlya Suarez {100%} Vaut mieux être seul que mal accompagné

Le Seize Mars Mille Neuf Cent Quatre-Vingt.

« Señora ! Por favor ! »
Ma mère perdais les eaux et avait des contractions. Elle essayait d'appeler une personne capable de l'aider. Dans l'hôpital de Madrid, personne n'était disponnible pour l'aider, et mon père lui, n'était pas là lors de ma naissance. Je l'ai su car il n'est sur aucune des photos, et ma mère me l'avait raconté. Il avait quelque chose d'important a faire au ministère de la magie ce jour là, d'après ce que m'avait raconté ma mère.
Et c'est comme ça que quand je suis née je me suis cassée l'omoplate et 3 côtes. Ma mère ne pouvait faire autrement. Il fallait bien que je sorte. Heureusement que j'ai eu la chance de connaître ma mère après ça. Elle aurait pu mourir... A cette époque là, on habitait encore en Espagne.

Le Dix-Huit Avril Mille Neuf Cent Quatre-Vingt.

Il me semble que c'est cette date que m'avait donné ma mère, lorsque j'étais plus grande et qu'elle m'a expliquer notre déménagement a Londres. Je ne me souviens de rien, mais ma mère m'avait dit être très très triste de quitter l'Espagne, son cher pays natal, pour partir a Londres, où avait été muté mon père. La maison dans laquelle nous habitions tous ensembles était très grande.

Le Vingt-Neuf Septembre Mille Neuf Cent Quatre-Vingt.

Ce jour là, j'aimerai tant qu'il ne soit pas arrivé ! Pourquoi est-ce que mon père est mort ? Il ne le méritait pas ! Après toutes les choses bien qu'il avait faites, pourquoi l'avoir tué ? Non non non, je ne veux plus parler de ce jour terrible qui m'a volé mon père.

Le Treize Juillet Mille Neuf Cent Quatre-Vingt Cinq.

5 ans après la mort de mon père, j'avais fait le deuil. Même si j'y pensais encore souvent. Ma mère me racontait les "aventures" de mon père. Tout ce qu'il avait accompli a Madrid, a Londres.
J'étais comme toutes les petites filles de mon âge. J'allais a l'école, j'avais des amies. Anabelle et Julia étaient mes meilleures amies. Jusqu'au jour où elle sont parties sans me donner de nouvelles. Rien, pas même une lettre. J'avais l'impression d'être dans un profond vide. Le néant peut-être. Quand on est petits, on ne distingue pas trop le bien du mal. On vit comme si tout était normal. Et c'est quand on grandit qu'on se rends compte de tout.
Ma mère avait rencontrer un autre homme. Elle s'était mariée avec lui, et était enceinte. J'allais avoir un frère ou une soeur. J'avait hâte et peur en même temps. Peur que ma mère préfère le bébé a moi, qu'elle m'oublie, que je ne sois plus rien pour elle.

Le Vingt-Sept Décembre Mille Neuf Cent Quatre-Vingt Cinq.

Le grand jour était arrivé. C'est ce jour là qui a changé ma vie. J'avais une petite soeur. Pénelope était trop mignonne. Vous savez comme tout les bébés en fait. J'étais fière d'être grande soeur. Quelque part, c'est une vraie fierté. On se dit qu'on est un exemple pour l'autre. Même si Pénelope venait de naître, j'avais déjà pleins de projets a réaliser avec elle quant elle serai grande.

Le Premier Juillet Mille Neuf Cent Quatre-Vingt Onze.

Un drôle de courrier arriva a la maison. Étonnamment, il était a mon nom. Me demandant de qui était la lettre, je m'empressa de l'ouvrir. Voici ce qu'elle indiquait :

"COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Mlle Suarez,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chère Mlle Suarez, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe."

Puis une autre lettre arriva pour moi également. Cela devait être la fameuse liste des ouvrages et équipements nécessaires.

"COLLÈGE DE POUDLARD - ÉCOLE DE SORCELLERIE
Uniforme
Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
1) Trois robes de travail (noires), modèle normal
2) Un chapeau pointu (noir)
3) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)
4) Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent)
Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.

Livres et manuels
Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :
Le Livre des sorts et enchantements (niveau 1), de Miranda Fauconnette
Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac
Magie théorique, de Adalbert Lasornette
Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, de Emeric G. Changé
Mille herbes et champignons magiques, de Phyllida Augirolle
Potions magiques, de Arsenius Beaulitron
Vie et habitat des animaux fantastiques, de Norbert Dragonneau
Forces obscures : comment s'en protéger, de Quentin Jentremble.

Fournitures
1 baguette magique
1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
1 boîte de fioles en verre ou cristal
1 télescope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS À POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI."

Je restais là perplexe. La première chose que je fis c'est d'aller voir mon beau-père qui était sorcier, et lui demander comment cela se passait, et où pouvait-on trouver tout ce matériel. Il m'expliqua qu'il fallait aller au chemin de traverse.

Le Vingt Juillet Mille Neuf Cent Quatre-Vingt Onze.

Il fallait que j'aille chercher les fournitures au chemin de traverse avec Andrew. C'était important car il fallait que j'envoie un hibou a Poudlard disant que je serai bien présente le Premier Septembre pour la rentrée. Nous sommes d'abord aller à la banque Gringotts pour récupérer de l'argent que mon père avait mis sur mon compte en banque afin de me payer mes fournitures. Ensuite, nous sommes allés chez Ollivander, le vendeur de baguettes. Puis nous avons fait un tour à la Ménagerie Magique puis chez Fleury & Bott. Nous sommes passés chez Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers afin de trouver mes robes de sorcier. Et de nouveau a Gringotts afin d'avoir de l'argent a utiliser lorsque je prendrais le Poudlard Express si j'ai faim, ou quand j'irai au Chaudron Baveur.

Le Premier Septembre Mille Neuf Cent Quatre-Vingt Onze.

J'étais enfin partie pour Poudlard. J'étais arrivée à la gare, mais je ne trouvais pas la voie 9¾ que je devais emprunter pour pouvoir prendre le Poudlard Express. Je n'avais qu'une solution : attendre qu'un sorcier passe par là et me dise comment faire. Seulement, pas un seul sorcier en vue, et je n'avais d'autre choix que de demander a un contrôleur où se trouvais la voie 9¾ et si elle existait vraiment. Le contrôleur me ria au nez, l'air de dire elle est folle cette demoiselle. Je lui demanda où je pourrais trouver un téléphone afin d'appeler Andrew. Il devais savoir comment aller a la voie 9¾, vu que comme tout les sorciers il avait été a Poudlard. Il me dit d'attendre entre la voie 9 et 10 et qu'il arriverai le plus vite possible. Quelques minutes après, Andrew était là, devant moi. Il me montra comment faire pour aller a la voie 9¾ puis reparti aussi vitre qu'il était arrivé, par la voie de la téléportation. Il faut dire que c'était plutôt rapide. Une fois dans le Poudlard Express, je m'assis seule dans un wagon. C'était confortable. Quand deux jeunes filles sont arrivées dans mon wagon : Lynn et Alix. Je ne savais rien d'elle et je en savais pas si j'avais envie d'en savoir plus. Puis le Poudlard Express arriva en gare. Un gros et grand bonhomme dit a voix haute : les premières années a droite, les autres je vous laisse monter vous connaissez le chemin. Automatiquement, je me rangea a droite, comme l'avait demandé ce monsieur. Je vis Lynn partir seule dans ce noir impénétrable. Elle n'était donc pas une première année. Je songeais a comment pouvais être le château, les dortoirs, les salles et le réfectoire. Je n'en avait strictement aucune idée.

Le Huit Novembre Mille Neuf Cent Quatre-Vingt Onze.

C'est le matin. Je me lève comme d'habitude. Je vais dans la salle commune afin d'y prendre mon petit déjeuner. Le moment d'ouvrir les courriers arrive. Contrairement aux autres jours, j'ai un courrier. D'Andrew paraîtrait-il. Je l'ouvre. Et là, un choc. Je me mis a fondre en larmes. De chaudes larmes de tristesse et de colère. Andrew m'annonçait la mort de ma bien chère mère. Pourquoi le ciel m'avait retiré mes deux parents ? Qui restait-il dans ma famille ? Pénelope et Andrew, et des tantes et cousins/cousines que je ne connaissais pas. Je ne les avaient jamais vus. Tous se moquèrent de moi, tandis que je quittais la salle, mon courrier a la main, allant me réfugier dans les toilettes des filles, où l'on y croise jamais personne. Les larmes coulèrent, la colère que j'avais au fond de mon coeur sorti puis je monta dans mon dortoir et m'allongea sur mon lit. Je m'était rendormis.

Maintenant : Août Mille Neuf Cent Quatre-Vingt Seize.

Tout va pour le mieux. J'ai mes amis, mes ennemis. Il est vrai que Poudlard c'est vraiment merveilleux. Vous verrez bien comment cela se passe par la suite.