Règlement de compte entre deux livres [Terminé]

Les cours avaient repris depuis déjà deux semaines. Et il n’y avait pas à dire, être préfet ça occupait. En plus des aides habituelles à apporter aux premières années, encore un peu perdues, j’avais déjà dû régler quelques problèmes avec certains élèves. Il y en avait qui, peu importe les problèmes des années passées, ne changeaient jamais et se remettaient en route dès la rentrée. C’était le cas de Lucas Capper. C’était un élève de 5ème année. Dragueur, pas travailleur du tout, il était batteur dans l’équipe de quiditch. Mais son grand plaisir c’était les duels et les bagarres. Les duels étaient interdits à Pouddlard, il avait déjà eu plusieurs fois des retenues pour ça, mais il semblait s’en soucier comme de l’an 40. Quant aux bagarres…ça n’en venait pas toujours jusque-là heureusement mais j’avais déjà entendu plusieurs élèves se plaindre. Alors quand Elizabeth me raconta qu’elle avait eu un problème avec son frère adoptif, ça ne m’étonna pas. Ils étaient bien pareils. Lui aussi, j’avais déjà eu des plaintes à son sujet. Enfin d’après ce que j’avais entendu dire, il posait un peu moins problème et était plus bosseur que Lucas Capper. Mais il avait quand même eu un comportement plus que limite avec Elizabeth. Alors qu’elle était en train de parler avec Anna, il était arrivé. N’importe quelle personne censée aurait tourné les talons et serait revenu parler à Anna une fois leur conversation finie. Mais non. Lui lui avait dit d’aller s’occuper des affaires pour qu’il puisse tranquillement discuter avec Anna. Des prochaines sélections de quidditch en plus. Comme si ça ne pouvait pas attendre ! Ça l’aurait tué d’attendre qu’elles aient finies de discuter franchement ? Il fallait croire… Et aujourd’hui elle l’avait de nouveau croisé et il avait osé lui dire d’arrêter son cinéma et de pas s’étonner si ça finissait mal si elle continuait comme ça. Nan mais quel goujat !!

En attendant, je devais quand même bosser alors je montai au 4ème étage à la bibliothèque pour faire mes traductions de runes. On venait à peine de reprendre et le professeur Babbling nous avait déjà donné deux textes à traduire. Et pas des courts et faciles évidemment. Mais l’avantage d’aller à la bibliothèque à deux heures c’est qu’il n’y avait pas trop de monde. Je pris un dictionnaire et m’installai sur la table centrale. Je me plongeai dans le premier texte et ce n’est qu’en relevant la tête une demi-heure plus tard que je le vis, sur ma droite à quelques places de moi. Il tombait bien lui! J'allais lui enseigner les règles élémentaires de la politesse à ce gamin! Et en profiter pour mettre les points sur les I. Je me levai et m’approchai de lui

- Excuse-moi, dis-je un peu sèchement. Faut que je te parle.

Spoiler:

Le serdaigle referma son livre et leva les yeux vers moi, puis poussa un soupir en me montrant son livre.

- C'est mon manuel, il est à moi, je l'ai pas volé dans la réserve. Je crois pas avoir encore eu affaire à un crétin cette année, donc j'ai tapé personne. Et si tu viens pour Lucas...c'est non. Je ne veux toujours pas de duels et ce sera le cas les 50 millièmes fois suivantes comme des 50 millièmes autre fois précédentes. C'est bon? J'ai fait le tour?, me dit-il

Je le regardai en fronçant les sourcils puis me rappelait mon badge de préfet. Evidemment. Il devait penser qu’il s’était attiré des ennuis. Ce qui était le cas bien sûr, mais rien à voir avec mon badge néanmoins. Bon, son ton n’était pas très aimable (remarque, le mien ne l’était pas non plus) mais il semblait plus raisonnable que Lucas Capper en ce qui concernait les duels.Peut-être qu’ils n’étaient pas identiques en tout finalement.

- Contente de l’apprendre, au moins tu as l’air plus censé que ton frère. Mais nan je ne viens pas pour lui, j’ai autre chose à faire que de servir d’intermédiaire à un 5ème année qui n’en fait qu’à sa tête. Surtout que j’ai déjà dû m’occuper de son cas alors que les cours n’ont repris que depuis deux semaines. Nan je viens pour toi, Capper.

Je songeai soudain qu’il ne connaissait pas mon nom. Et après tout, connaissant le sien, il avait bien le droit de connaître le mien. Autant savoir à qui l’on parle non ?

- Je m’appelle Emily. Emily Levinson-Estrella.

Bien, maintenant que nous savions tous les deux à qui nous parlions...

- Dis-moi, on ne t’a jamais appris la politesse ? Ou bien est-ce qu’envoyer balader chaque personne qui parle avec un ami au moment où tu as décidé que toi tu leur parlerais fait partie de la politesse pour toi ?

Je fis un geste de la main dans le vide lorsqu'il me demanda d'éviter de critiquer son frère en face de lui, signe que je n'en avais rien à faire. Après tout je ne l'avais pas "insulté" non plus. J'avais juste dit ce qui était. Il n'en faisait qu'à sa tête. C'était comme ça. Il n'y avait rien d'insultant là-dedans.C'était un simple constat. N'importe qui aurait pu le confirmer.

- Enchanté Emily..., me dit-il lorsque je me présentai

On voyait qu'il essayait d'être aimable. Ce n'était pas ça mais il essayait. Ok, il avait un minimum de politesse, il fallait le reconnaître. Mais bon, apparemment on ne lui avait pas tout appris...

- Et bien non, me répondit-il, mes parents sont morts avant de pouvoir le faire. Désolé. Si tu as des réclamations à faire, tu veux que je te passe l'adresse du cimetière?

Je restai figée, bouche bée, ne sachant pas quoi dire, sa réponse m'ayant choquée. Il était clair que ma question avait été plus que mal posée vu le passé de Stephen... Et que pouvais-je répondre à ça? Il n'y avait rien à répondre. Evidemment que je n'allais pas lui demander l'adresse du cimetière où étaient enterrés ses parents... Lorsque j'avais dit "on" c'était un "on" général, pour désigner ceux qui l'avaient élevé. Après il était clair que s'il était passé par beaucoup de familles d'accueil... Mais bon en même temps la politesse était la politesse, qui que ce fût qui l'apprenait à quelqu'un. Je restai silencieuse une bonne minute avant de me reprendre

- Je sais...désolée. Ma question n'étais pas délicate du tout, reconnus-je, ma colère retombant d'un coup. Bref tout ça pour dire que...On ne te l'a peut-être jamais appris mais quand deux personnes discutent ensembles, la politesse veut qu'on attende qu'elles aient finie avant de prendre une des deux à part. Surtout que d'après ce que j'ai compris c'était pas une urgence non plus donc ça t'aurait pas tué d'attendre, non?

Je n'avais pas pris la peine de préciser quoi que ce soit, il avait très bien compris de quoi je parlais.

Pardon?? ça allait être de ma faute maintenant?? Nan mais quel... Bon, respire Emily....Zen... En plus c'est sûr qu'il avait l'air tellement intéressé par ce qu'il faisait avant que je vienne le voir... On voyait clairement que je l'avais dérangé c'est sûr! Et puis qu'est-ce qu'il racontait? Comment ça "loin de la vérité"? Elizabeth ne m'aurait pas menti. Pourquoi l'aurait-elle fait d'ailleurs? Elle n'avait aucune raison pour. Elle ne savait même pas que j'allais aller le voir. Pour être honnête, je ne l'avait pas vraiment prévu non plus à la base, mais le voir juste à côté de moi m'avait décidé. Et puis il commençait à m'agacer avec ses grands airs. Et c'était moi la "moralisatrice" après hein? Il n'était pas mieux que moi en ce moment. C'était bien un mec tient! A me prendre de haut avec son petit air satisfait l'air de dire "Tu es puérile, je suis beaucoup plus mature que toi". Et si on l'écoutait c'était moi la méchante de l'histoire. J'en eu assez de rester debout et m'assis à côté de lui. Très bien...

- Nan je ne veux pas. Pas après ce que tu viens de dire. Je veux comprendre, lui dis-je donc d'un ton décidé.Vas-y. Explique moi en quoi "ce que j'ai cru comprendre est loin de la vérité"? Tu veux que j'arrête de jouer ma moralisatrice? Très bien alors raconte moi ce qui s'est passé! Je vois pas ce qu'il y a de très dur à comprendre mais après tout tu as raison: quand on "joue les moralisatrice" vaut mieux être sûre de ce qui s'est passé pour être sûr de régler ça avec la bonne personne, non?

Il voulait jouer à ça hein? Très bien. On verrait bien ce qu'il pourrait me dire dans sa version des faits. Et si j'avais eu tort...eh bien on verrai. Je n'aimais pas reconnaître que j'avais tort. Surtout aux gens qui se comportaient comme lui le faisait. Mais ce serait de bonne guerre quand même s'il s'avérait que je m'étais effectivement trompée. Mais j'en doutais fort.

Spoiler:

J’attendis que le serdaigle daigne relever les yeux de son livre et se retourner vers moi et lui lançais un regard l’air de dire « Alors ? »

- Non, je ne t'en parlerais pas. D'abord parce que tu n'es pas prête à remettre la parole de ta malheureuse copine en doute. Ensuite, parce que ça ne te regarde absolument pas. Et enfin parce que je bosse. Du moins je bossais avant que tu viennes m'ennuyer avec tes bêtises. A mon humble avis, mes études sont plus importantes que l'égo de la malheureuse victime ou de ton propre égo de préfète fouineuse, lâcha-t-il avec un regard noir avant de retourner à son livre.

Ok cette fois je ne pouvais définitivement plus l’encadrer.

- Ok, écoute-moi bien Capper, dis-je en refermant son livre d'un geste sec. Petit un, tu ne sais pas ce que je suis prête à faire ou pas et en l’occurrence je suis prête à faire bien plus que ce que tu crois. Petit deux, si justement ça me regarde. Je pourrais te dire que j’ai déjà eu quatre plaintes à ton sujet depuis le début de l’année. Quatre en deux semaines. Pas mal Capper, deux par semaines. Tu comptes maintenir ce rythme toute l’année ?

Je le foudroyai du regard, m’étonnant moi-même de l’autorité que je pouvais dégager juste en parlant.

- Ensuite, effectivement je t’accorde que c’est plus important mais je t’ai déjà dit ce que j’attendais. Et enfin je ne suis pas une fouineuse. Tu l’as dit toi-même je suis préfète. Donc… quand il y a un problème, surtout un impliquant un de mes amis, je suis un peu impliqué aussi. Maintenant…

Je regardais Mme Pince qui nous regardait d’un air soupçonneux puis reportai mon attention sur Stephen

-… Tu comptes m’expliquer, dans le couloir vu qu’on est déjà pas loin de se faire virer de la bibliothèque si j’en crois la tête de Mme Pince, ou je dois te retirer des points ?

Ok, j’abusais peut-être très légèrement. Mais vu la mauvaise volonté qu’il y mettait… Aux grands maux les grands moyens

- T’oserais pas !, me lança-t-il visiblement choqué
- Ah oui, tu veux voir ?, lui répondis-je avec un grand sourire

Honnêtement, j’espérais qu’il me croirait et qu’il me suivrait parce que je n’aurais pas aimé le faire. Après tout, mon but en étant préfète n’était pas d’enlever des points aux élèves. Et surtout, techniquement parlant je ne savais pas si j’en avais le droit. Enfin, j’avais le droit d’enlever des points, je le savais, mais je doutais que cela s’applique pour une affaire personnelle comme celle-ci. Heureusement il soupira bruyamment et me suivit dans le couloir, qui était désert.

- Alors ?

Stephen soupira et croisa les bras, l’air boudeur.

- Alors rien du tout! Je réitère, ça ne te regarde absolument pas. T'es pas ma mère, pas plus ma p'tite amie, t'a absolument aucun droit de regard sur la manière dont je vis ma vie. En quoi ça te regarde, sérieusement? T'a vraiment rien d'autre à faire de ta vie que tu viens m'emmerder parce que soit-disant, j'ai manqué de politesse à ta pauvre copine traumatisée?! Elle avait pas l'air traumatisée ce matin quand elle m'a assassinée du regard!

Sa petite amie ? Encore heureux ! Il aurait plus manqué que ça ! Je plaignais celle qui occupait, ou occuperait, cette place ! Etre la petite amie d’un cas pareil ? Il fallait être dingue ! Et puis il était chiant à s’entêter. Il ne pouvait pas juste me dire ce qui s’était passé ? En quoi ça allait le tuer ? Et évidemment qu’Elizabeth n’était pas traumatisée ! Il lui en fallait bien plus qu’un gamin comme Stephen pour ça. Il décroisa les bras et je n’eus pas le temps de réagir que je me retrouvai plaquée au mur, ses bras au niveau de ma tête.

- Et ton petit un, je m'en fiche!, me dit-il entre ses dents. T'es incapable de remettre la parole de ta copine en question! Tu t'es fait juge et bourreau de mon cas au premier regard! Je pourrais te prouver par A + B que c'est une petite menteuse que tu mettrais encore ma parole en doute! Je te dois absolument rien et il est pas question que je me justifie d'avoir blessée l'égo surdimensionnée de deux gryffondors! Si tu aimes tellement mon frère, t'a qu'à t'occuper de son cas, vous avez pas mal de points en commun mais lâche-moi les bask!

Je restai choquée à le regarder. Comment…comment osait-il ?? Comment osait-il me « menacer » de la sorte ?! Et comment osait-il me dire ce que j’étais prête à faire ou pas ? Bien sûr qu’Elizabeth était mon amie ! Mais si elle était en tort j’étais capable de le reconnaître ! Il disait que j’exagérais et je lui donnais une chance de s’expliquer ! Pourquoi ne pouvait-il pas juste la saisir ? Quant à l’égo…j’avais plutôt l’impression que c’était du sien qu’il s’occupait et qui était surdimensionné. Est-ce que tous les garçons étaient comme ça ou était-ce Alejandro qui était un cas à part ? D’aussi loin que je me souvienne, il n’avait jamais été aussi…arrogant et agaçant. Bien au contraire. Alors était-ce Alejandro qui se démarquait des autres ou Stephen ? Je ne savais pas trop quoi en penser… Il finit par s’écarter et je sentais une forte envie de lui en foutre une me gagner. Mais je me retins et tournai la tête au moment où un élève entrait dans la bibliothèque. Il nous avait forcement vu…

- Okay d'accord. T'es pas contente, reprit Stephen, plus calme visiblement. Désolé. Surtout que s'il l'ouvre... Mais comprends-moi, m**de! C'est exagéré! J'allais pas attendre trois heures qu'elles finissent de parler juste pour informer Anna de la date des sélections de quidditch! J'en avais pour deux minutes! Et ça aurait duré deux minutes si elle avait pas eu l'impression que je lui volais Anna! Ose me dire que tu n'a jamais coupé personne pour informer quelqu'un d'un truc! Non, sérieusement, j'ai autre chose à côté moi! Et t'es en train de me faire une affaire d'état qui me bouffe au final plus d'une demi-heure en tout, juste parce que j'ai osé blessée mademoiselle ton amie! C'est carrément délirant!

Eh ben enfin ! On y était ! J’avais enfin droit à sa version des faits. Et, contrairement à ce qu’il pensait, j’étais tout à fait prête à reconnaître qu’effectivement, il n’était pas non plus tout à fait en tort. Surtout qu’il avait visé juste : ça m’était déjà arrivé aussi. Comme tout le monde. En fait…il avait même peut-être plus raison qu’Elizabeth, même si je détestais le reconnaître. Bon c’est sûr que ça l’aurait pas tué d’attendre qu’elle finisse et d’informer Anna un peu plus tard dans la journée ! Mais en même temps si c’était juste pour lui dire ça, il y en avait pour deux secondes et Elizabeth aurait pu attendre. Et bon au moins il avait eu la décence de s’excuser pour son comportement inadmissible envers moi une minute plus tôt

- Je pourrais te foutre en retenue toute la semaine pour ça Capper…, dis-je en le regardant d’un œil noir. En fait j’ai même plutôt envie de t’en foutre une et si je m’écoutais t’aurais déjà la joue brulante et bien rouge… Mais bon on est d’accord que ce serait pas super productif comme comportement…

Et puis ça n’aurait rien eu d’une attitude de préfet, mature et reponsable.

- Tu vois ? C’était pas si dur non ? Et…je reconnais que bien que tu sois pas totalement irréprochable, Elizabeth a peut-être abusé un peu aussi. Alors disons que pour cette fois, je dis rien et je reconnais que j’ai peut-être tiré des conclusions trop vite. Mais ce que j’ai dit tient toujours quand même sur la politesse et la prochaine fois que j’ai une plainte à ton sujet je te louperais pas. On est d’accord ?

Je ne l’avais pas dit de manière menaçante, c’était juste un constat. A lui de me dire s’il le comprenait et l’acceptait, ou pas.

- Non mais tu te prends pour qui? Tu veux pas me pister non plus?! T'es complétement folle, ma parole! Il est absolument hors de question que je sois d'accord avec ça! Et la prochaine fois que tu me prend à part pour une histoire aussi débile que celle-là, j'irais me plaindre auprès d'un prof pour favoritisme et acharnement! Quant à ta copine, elle perd rien pour attendre...

Je levai les yeux au ciel, vaguement amusé. Rien que ça... ça ne marcherait jamais. Mais bon si ça le rassurait de le croire. Quant à Elizabeth...qu'il ose faire quoi que ce soit contre elle et je lui lançai le pire sortilège que je pourrais trouver dans le pire livre de magie noire de la réserve de la bibliothèque. Il repartit vers la celle-ci. Je le dépassai et lui lançai un dernier regard noir

- C'est ça...

J'entrai à grandes enjambées dans la bibliothèque et récupérai le dictionnaire, que j'allais ranger, énervée, puis je revins chercher mes affaires. Stephen s'était rassis et s'était remis dans son livre. Je ne sais pas exactement ce qui me passa par la tête. Son comportement, la manière dont il m'avait parlé et menacé, la menace envers Élisabeth, son comportement général depuis le début... Je m'approchais et me penchai vers lui puis lui chuchotai (après tout nous étions à la bibliothèque)

- Au fait...finalement j'ai changé d'avis. Retenue. Mercredi, 19h30. La salle à côté de la classe de sortilège au troisième étage.

Il releva les yeux vers moi.

- Travaille bien, lui dis-je avec un grand sourire.

Je n'attendis même pas de réponse et sortit de la bibliothèque, satisfaite. Il avait cru pouvoir jouer à ça avec moi? Eh bien il venait d'apprendre que personne ne gagnait à ce petit jeu avec moi et qu'on ne me cherchait pas sans me trouver.
Finalement, je n'avais pas beaucoup avancé mais peu importe. J'allais me caler vers une fenêtre dans une des tours et profitai du soleil en relisant mes cours.